P7 - Église Sainte Julitte et Saint Quilicus

Olmo, Haute-Corse

Restauration de l'église Sainte Julitte et Saint Quilicus à Olmo

Ville / Département : Olmo, Haute-Corse (2B)
Maîtrise d'ouvrage : Commune d’Olmo
Maîtrise d’œuvre : Kapaa
Mission : Maîtrise d’Oeuvre complète
Équipe (et rôle de chacun dans l’équipe) : Jean-Manuel Paoli
Performance énergétique : existant
Durée de l'opération : En cours depuis 2017
Durée du chantier : 4 mois (phase 1) et 7 mois (phase 2)
Année de réception : 2019 (Phase 1), phase 2 en cours
Montant HT Travaux : 450 000€ (Phase 1), non communiqué pour la phase 2

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Programme de l'opération (ou description du projet) :

L’église paroissiale Sainte Julitte et Saint Quilicus d’Olmu est un édifice non orienté mais dirigé vers le nord, constitué d’une nef centrale à trois travées et d’un chœur à chevet plat de même largeur que la nef.

Des collatéraux étroits épaulent la nef et des chapelles latérales s’ouvrent sur le chœur. Une sacristie est construite dans le prolongement de la chapelle ouest.

Chronologie de la construction

Avant 1725 : construction d’une église s’inscrivant dans la nef actuelle, et d’un oratoire plus bas.
En 1725, selon la description de 1760, agrandissement de l’église : les collatéraux, les chapelles et le chœur pourraient avoir été construits durant cette campagne
Entre 1760 et 1875 (cadastre napoléonien), transformation de l’oratoire et construction des bâtiments l’enclavant.
Vers 1900, modification de la façade principale et construction des murs-clochers et démolition ou modification de l’ancien clocher.

Diagnostic

On constate :

• des fissures importantes dans le sol et les arcs (une mission géotechnique a été réalisée)

• des remontées capillaires qui provoquent sur les parements intérieurs des décollements et des efflorescences de sel. Le sol en carreau de ciment, posé sur une chape de ciment, forme une barrière étanche et aggrave les remontées dans les murs.

Les façades sont recouvertes avec un enduit fortement hydraulique et du ciment, véritable barrière étanche causant des dégâts sur les enduits et décors intérieurs. Quant aux façades jamais enduites, elles se gorgent d’eau.

Mission géotechnique

Le diagnostic a permis de mettre en évidence trois des causes probables du glissement à l’origine des désordres relevés dans les « caves » de l’église :

• Le bâtiment est fondé sur une formation de schistes en « mille-feuille » dont les strates présentent un pendage d’orientation défavorable, parallèle à la pente naturelle du terrain,

• Le forage a mis en évidence une couche de roche beige très altérée de 1,3 m d’épaisseur environ, entre 2,3 et 3,6 m de profondeur,

Le terrain devant le bâtiment présente une différence de compacité entre les emprises Est et Ouest de ses fondations.

La restauration comprend : 

• des travaux de reprise structurelle avec le confortement 1/ des murs amont des trois “caves” (ancienne église) avec une paroi clouée plaquée par ancrages précontraints, 2/ des murs aval par des ancrages horizontaux et massif béton (paniers) du côté aval des murs.

• la restauration des charpentes, en bois de châtaignier

• les couvertures en lauze en remplacement de lauzes posées sur feuilles bitumées

• les façades. 

• les menuiseries 

• à l’intérieur : revêtements de sol de l'église en pierre pour la nef et en [..]